Rencontre avec Frédéric Marais

JEUDI 11 JUIN, nous avons rencontré Frédéric Marais à la médiathèque. Nous avons pu lui poser de nombreuses questions. Puis, nous lui avons présenté notre travail inspiré de son livre « Didgeridoo ».Ensuite, il nous a montré comment faire pour dessiner « assez facilement » un oiseau, bec grand ouvert (comme dans « Ephémères ») et un ours polaire (comme dans Ottoki). Nous avons suivi ses indications pas à pas.Frédéric Marais, nous a raconté qu’il était avant tout très curieux et se renseignait dans les livres, sur le net pour trouver les informations, anecdotes qu’on retrouve dans ses livres. Par exemple, les différents insectes dégustés dans le monde, les différentes utilisations des excréments d’animaux …

On lui a demandé comment il faisait pour faire ses illustrations. Il nous a dit qu’avant, il faisait tout à la main, avec un crayon et que depuis quelques années, il faisait son travail principalement sur l’ordinateur. Est-ce fatiguant de dessiner ? Non ! Il a expliqué que son métier était avant tout sa passion et qu’il ne voyait pas ça comme quelque chose de fatigant. Même si parfois, il fallait y passer beaucoup de temps. Pour réaliser une page de « Didgeridoo » recouverte de points, il lui a fallu 4 jours !

Certains se sont demandés aussi comment il faisait pour ne pas faire de fautes d’orthographe : grâce à un dictionnaire et à un bescherelle !

Frédéric Marais nous a présenté le livre-accordéon qu’il imprime chez lui et présente à sa maison d’éditions. A partir de ce petit livre, l’édietur donne son avis avant l’édition du livre. Sur son livre accordéon de Séquoyah et Ephémères, nous avons pu voir que certaines ne figuraient pas dans le livre qu’on avait en classe ! L’éditeur avait fait le choix d’en enlever.
Mané a expliqué à Frédéric Marais comment nous avions procédé pour réaliser nos œuvres façon ’Didgeridoo ».
Pour « Ephémères », Frédéric Marais nous explique qu’il s’est inspiré des collages d’Henri Matisse.
L’auteur-illustrateur nous montre une technique pour dessiner un oiseau, bec ouvert, prêt à manger une fourmi. Il nous dit de tracer d’abord les « grandes lignes ».Elèves appliqués et concentrés !
Et moi ? Et moi ? C’est bien ? C’est bien ?
CARPE DIEM !
Deuxième objectif : dessiner un ours polaire en partant d’un triangle…

Merci Frédéric Marais pour ces bons conseils et le temps que vous nous avez consacré !

Voir en ligne : L’article du Télégramme

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