Lundi, notre classe s’est rendue à la cité de la voile Eric Tabarly à Lorient avec la classe des grands de la maternelle Bosser.

La Cité de la Voile s’adapte aux plus petits en proposant des supports et des activités spécifiques. Les sens sont sollicités pour de multiples découvertes : quelles sont les principales parties d’un voilier, comment le vent fait-il avancer les bateaux, quels sont les bruits de la mer… ? Les enfants sont invités à découvrir les bateaux à voile et plus généralement le milieu dans lequel ils évoluent : l’océan.

La classe a été divisée en 3 groupes : les petits, les moyens et les grands et a été prise en charge par 3 animateurs.

Dans une salle avec de grands écrans, nous avons écouté les bruits de la mer et du bateau contre les vagues
Les différentes parties d’un voilier
La quille du voilier est très lourde alors que la coque est légère. Anne nous explique que sans la quille, le bateau ne tient pas sur l’eau, il se renverse, il chavire.
Nous avons mis le voilier sur l’eau. Avec une manette nous l’avons fait avancer et aussi grâce aux ventilateurs qui font le vent. Chacun son bateau, chacun sa manette.
Puis nous sommes allés hisser la grand’voile. Comment faire ?
Et bien, tous ensemble, nous tirons le bout.
Maintenant, il faut que cela tienne. Alors nous cherchons une solution.
Ewen entoure le bout autour du taquet. Mais une tempête approche, il faut vite descendre la voile. Le bout est emmêlé !!
Alors Anne explique le nœud qui ressemble à un 8 pour bien défaire le bout.
Dans le bateau, nous apprenons à naviguer…

Puis nous avons cherché le matériel nécessaire dont avait besoin un marin.

Trousse à pharmacie, bottes, casquette, gilet de sauvetage, crème solaire, compas, jumelles, boussole…

Les petits ont écouté les bruits de l’océan et devaient ensuite associer chaque bruit. Ce n’est pas facile.

Enfin, nous avons évolué sur un parcours pour prendre une tyrolienne et arrivé dans le ’carré’ : la cabine du bateau.

Cela ressemble à un camping-car.

Enfin, nous avons construit le phare de Groix avec de gros cubes. Et petite surprise : si nous l’avions bien construit, il s’allumait !

Hier nous avons fait la structure : on devait enlever nos chaussures, il y avait un filet, on devait retrouver le chemin. Il y avait des points jaunes et noirs, il ne fallait pas marcher sur les points noirs. Après, il y avait une tyrolienne et après, il y avait le bateau (le carré), il fallait qu’on aille dedans avec la tyrolienne. Adèle

Hier, nous avons fait un jeu de bateau. Il y avait une manette (une télécommande), il y avait un ventilateur pour avancer les bateaux qui étaient sur l’eau. On manipulait avec la main droite. Ce sont des bateaux à voile. Et les bateaux à voile pour avancer, ils ont besoin de vent. Sur les bateaux, il y avait des numéros (sur la voile) et chaque enfant faisait avancer son bateau. C’était trop drôle parce que j’avais foncé dans Hoëlig. Timothée

On avait joué avec le phare. On devait construire le phare et quand on avait fini et bien construit, le phare s’allumait. Lucas

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Dans le petit bateau, on devait hisser la grand’voile et on a tenu la barre pour naviguer. Malo

Atelier ’fouille farfouille’

conçu et réalisé par Cap Sciences, en partenariat avec l’Inrap et le soutien de la Drac Nouvelle-Aquitaine, plus un atelier complémentaire de sensibilisation à l’art rupestre.

La cabane de chantier

Dans cet espace, nous écoutons les consignes de l’animatrice et nous nous équipons avec le matériel : gilet, seau, pelle, pinceau.

Le chantier de la fouille

Equipés de leur gilet, seau, pelle, pinceau, les élèves sont invités à fouiller, farfouiller dans des mottes matérialisées par des fleurs de couleurs comme la couleur de leur seau pour délimiter l’espace de recherche.

L’espace d’interprétation

’Le passage du chantier de fouille à l’espace d’interprétation se fait au travers d’un arbre magique, la porte temporelle qui amène dans le passé. Les enfants sont invités à se mettre en file indienne, dos à l’arbre, et à marcher en reculant. Revenir sur ses pas mime l’idée d’un retour en arrière sur quelque chose qui s’est déjà passée. Le groupe quitte alors la fouille, inscrite dans le temps présent, et se retrouve dans un espace avec un décor qui évoque la vie quotidienne des gens à la Préhistoire.’

Nous avons cherché les vestiges dans le décor avec les moitiés de vestige que nous avions trouvées lors de nos fouilles. Les objets permettent de comprendre la vie d’un petit enfant (Yaka) aux temps préhistoriques.

L’art rupestre

« Quand les Hommes dessinaient dans les grottes… Quels animaux dessinaient-ils ? Et avec quoi faisaient-ils ces dessins ? »

Nous nous sommes initiés aux techniques de l’art rupestre : peindre, comme au temps de la Préhistoire, des chevaux, des bisons, des mammouths ou bien laisser l’empreinte de nos mains, avec le matériel mis à disposition (du charbon, des pigments rouges et ocres, des cartes d’animaux).

On a joué à fouille farfouille l’après-midi. Il fallait prendre son seau et aller chercher des objets dans le champ. Et quand on avait trouvé les objts, on passait dans l’arbre magique. On arrivait dans une grotte aux temps d’avant (la préhistoire). L’animatrice nous a demandé de voyager dans le temps et de chercher les objets qu’on avait trouvé dans le champ (un os, une statue, une lumière, un collier, une couverture en peau d’animal…)Hoëlig

http://www.letelegramme.fr/finistere/riec-sur-belon/ecoles-les-maternelles-a-la-cite-de-la-voile-07-06-2018-11985410.php

https://www.ouest-france.fr/bretagne/riec-sur-belon-29340/les-maternelles-la-cite-de-la-voile-eric-tabarly-5810729