Je lance en cadence,
Je relance, je balance
J’attrape, je rattrape, les balles en silence
Je jette, je projette,
Là rien ne m’arrête
Deux, trois, quatre, ou cinq mètres, et je deviens le maître.
Le maître du feu, le maître du jeu
Les flammes des torches lèchent le bout de mes doigts
Elles changent de couleur et dansent de haut en bas
Sans jamais par malheur faire un petit faux pas
Le jongleur n’a pas peur,
Même les gouttes de sueur
Qui coulent sur son front
N’ont pas le vertige
Le jongleur n’a pas peur
Elles tombent une à une
De sa belle tête brune
Et font de la voltige
Hourra ! Les clameurs
Viennent à mes oreilles
Encouragent mon cœur à offrir des merveilles
Des formes vagabondes
Des formes toutes rondes
Dessinent dans l’espace des traces qui s’effacent
Elles changent de couleur et dansent de haut en bas
Sans jamais par malheur faire un petit faux pas
Le jongleur n’a pas peur,
Même les gouttes de sueur
Qui coulent sur son front
N’ont pas le vertige
Le jongleur n’a pas peur
Elles tombent une à une
De sa belle tête brune
Et font de la voltige